[Texte RP] Journal de Leila

Ces notes sont écrites en petits caractères sur des bouts de carton qui étaient probablement des emballages alimentaires, à l'aide d'un bout de bois au bout brûlé.

Je m’appelle Leila Adams. Ceci est mon journal. Si vous l'avez trouvé, je suis probablement morte. Mais peut être que ceci vous sauvera un jour la vie si vous cherchez à vous enfuir également, à fuir la servitude de l'Union qui nous traite en esclaves. Nous sommes chez nous, ceci est NOTRE planète.

Jour 1 : Évasion

Je n'avais pas vraiment prévue mon coup, peut être aurais je dû le faire , sans doute. L'avantage est que j'ai eue l'effet de surprise, personne ne s'y attendais et surtout pas les MPF. En passant dans la zone industrielle les bras chargés nous avons traversés un petit pont au dessus de l'eau avec une dense végétation. Derrière celle ci j'avais repéré une plaque d'égout et pensais profiter d'une session de travail future pour me faire la malle discrètement. Sauf que rien ne se passa hélas comme prévu.

Une fois dans l'usine nous avons commencer à détruire les objets, et par mégarde j'ai mis un objet qu'il ne fallait pas dans la machine pour les cramer. L'imbécile de CWU en bon suppôt de l'Union me le fit remarquer et l'officier me demanda d'aller le chercher en glissant dans la machine encore éteinte. Mais connaissant leur façon de faire je savais qu'il n'hésiterais pas à tourner la manivelle et allumer le feu pour me tuer juste pour rire. J'ai donc profité d'un moment d'inattention pour courir vers la sortie vers la liberté. Les MPF ont mis du temps à réagir et quand ils se sont mis à tirer j'étais déjà dans l'eau. Les balles sifflaient à mes oreilles et l'eau alourdissaient mon pantalon mais je n'avais pas le choix, c'était la liberté ou la mort. Je réussit a me glisser dans le conduit alors qu'une balle m’effleurait la jambe me provoquant une piqure brulante et tomba dans le égouts.

Heureusement mes poursuivants n'avaient pas l'air très enclins à me suivre dans l'eau et je put donc me relever péniblement et remonter sur la berge des égouts. La liberté, enfin. Sauf que ma première bouffée d'air libre avais une odeur nauséabonde d'égouts.

A suivre...

C'est une histoire très intéressante qui s'ouvre là, je t'encourage à continuer !

Jour 2 : Exploration

Rapidement je me mis à la recherche d'un endroit ou établir un "campement" de fortune en explorant les égouts. Je tombais sur un renfoncement dans les égouts avec une armoire électrique et décida de m'installer à cet endroit, moins visible et plus sur. M'aidant de tonneaux glanés ça et là j’installai un petit campement dans ce coin en faisant un petit mur de tonneaux pour le dissimuler grossièrement.

En continuant d'explorer je finit par trouver la sortie des égouts, une échelle donnant sans doute sur une rue de la cité. Malheureusement l'accès était protégé par deux mines laser bloquant le passage. Il étais risqué de tenter de passer sans activer les laser et donc je décidais d'envoyer une vieille boite rouillée pour faire péter les mines. Malheureusement le tir ne fut pas fameux et je fut légèrement blessée par le souffle de l'explosion.

Je décidais de continuer plus tard et de repartir à mon campement.Malheureusement quelques minutes plus tard j’entendis des bruits métalliques et eue la mauvaise surprise de voir dans les égouts plusieurs petits robots volants équipés de lames se déplaçant à bonne vitesse , avec une petite lumière rouge vous regardant tel un cyclope dément.

Ni une ni deux je me mis au fond de mon antre espérant échapper à ces créatures. Mais mon mur de tonneaux ne fit pas le poids et elles entrèrent se dirigeant vers moi. L'une d'elle me blessa légèrement et je pris la fuite à travers les égouts poursuivie par ces choses en direction de l'échelle. M'accroupissant, je passais le laser de la mine et grimpa rapidement l'échelle vers l'extérieur.  Une explosion se fit sentir dans mon dos quand deux des robots explosèrent en touchant le laser. Mais il en restais d'autre et je me glissais dehors en refermant la trappe sur eux.

J'étais sauve, pour le moment.

La trappe donnais sur un bout de bâtiment en ruine, derrière un muret. Devant moi s'étendait une zone déserte de la ville séparée du reste par de grands murs métalliques noirs.Ça et là trainaient des carcasses de voitures et des objets abandonnés, seuls restes de la civilisation d'avant la guerre des 7 heures. Il y avais des rails, sans doute d'un tramway qui ne repassera jamais par ici, avec un arrêt aménagé qui n'avais pas bougé comme s'il attendais d'avoir de nouveaux des voyageurs. Le silence régnant ici étant troublant et stressant, dans ce coin de ville fantôme oublié de tous.

Après avoir vérifiée l'absence de danger je me mis en quête d'une arme contre ces robots.  Je trouva une vieille pelle et revins sur mes pas rapidement ne voulant pas prendre le risque d'être découverte. Ouvrant prudemment la trappe j’abattis la pelle sur un des robots dont la lumière se changea en orange et qui se mit à faire un bruit d'alarme et à partir dans tous le sens. Un second coup de pelle l'acheva.

Une fois débarrassée d'eux, je pris un peu de temps pour examiner les "cadavres". Ces robots sophistiqués dépassaient sans aucun doute la technologie humaine.Les lames tournaient rapidement, aiguisées comme des rasoirs. Mais heureusement leur fragilité les rendaient sensibles au coups , leur force résidant plus dans le nombre et la terreur qu’elle inspiraient. J'en vint à une conclusion évidente :

Il me faillais trouver un endroit plus sur ou m'établir, et rapidement.

C'est vraiment agréable de lire ce que tu écris Renkir, bonne continuations

Commandux à croire que nous sommes fait pour avoir de sacrés écrivains dans nos rangs dans chacune de nos communautés!